Opération de Contrôles routiers
Rond point de Kertedevant-Plouagat
Côtes d’Armor
Premier excès de vitesse, le contrevenant est accompagné jusqu’au rond-point de Kertedevant
La lutte contre l’insécurité routière est l’une des priorités gouvernementales
et un enjeu majeur pour le département des Côtes d’Armor
La vitesse excessive et la conduite sous l’emprise d’alcool et de stupéfiants demeurent
toujours les causes principales des accidents mortels
Le trafic routier généré par les retours vacances conjugué à ceux du week-end
conduisent à une forte augmentation des infractions routières
Le capitaine Bruno Raimon Commandant l’Escadron Départemental de Sécurité Routière EDSR
Il succède au capitaine Olivier Le Bec affecté en Guyane
Escadron Départemental de Sécurité Routière – des Côtes d’Armor
Un Escadron Départemental de Sécurité Routière est une unité de la Gendarmerie nationale française dont la mission principale est la lutte contre l’insécurité routière.
Chacun des groupements de gendarmerie départementale de France métropolitaine comporte un EDSR qui regroupe toutes les unités routières ou autoroutières du département.
De plus, il existe quatre EDSR dans les départements d’outre-mer.
Les EDSR peuvent mettre leurs capacités particulières en renfort ou appui des unités de la gendarmerie
Ces missions s’exercent plus principalement sur les axes routiers et autoroutiers dans les parties de territoire où la gendarmerie a en charge la sécurité publique, Zone Gendarmerie Nationale ZGN, mais aussi hors de ceux-ci pour des missions d’information et de relation publiques, en soutien en opérations d’unités de gendarmerie et pour les missions militaires qui leur sont dévolues : escortes de convois et autorités militaires, contrôle de la circulation militaire, jalonnements des itinéraires, en complément ou à la place des unités de l’Arme du Train.
Les personnels des EDSR peuvent partir à l’étranger pour des missions civiles comme militaires ayant pour thème leurs compétences en matière de sécurité routière.
En temps de guerre sur le territoire, les EDSR ont en charge la circulation routière de défense.
A noter que les EDSR ont, avec la gendarmerie mobile, la charge des escortes de convois dans le domaine nucléaire, civil comme militaire
Béatrice Obara secrétaire générale de la Préfecture des Côtes d’Armor
et le Lieutenant-colonel Olivier Cognet adjoint au commandant
de groupement de gendarmerie départementale des Côtes d’Armor se rendent sur le dispositif
Frédéric Maignan chargé de communication à la Préfecture des Côtes d’Armor
le bolide de la Brigade Rapide d’Intervention de la gendarmerie – 255km/h
L’histoire des unités d’autoroute de la Gendarmerie nationale française, et a fortiori des BRI, est indissociable de l’histoire des autoroutes françaises.
En 1963 il est décidé que la Police aura la charge des autoroutes de dégagement,urbaines et suburbaines,et la Gendarmerie celle des autoroutes de liaison.
Il apparait rapidement que les unités existantes ne sont pas adaptées à la surveillance de ces axes et, le 1er décembre 1963, un peloton motocycliste est créé à Reventin-Vaugris en Rhône-Alpes.
Il a compétence sur un tronçon de 20 km existant alors entre Vienne et le péage de Roussillon. Une autre unité est créée suivant le même modèle le 1er juillet 1965 sur le tronçon reliant Saint-Uze à Valence.
En 1966 ces unités prennent le nom de pelotons de gendarmerie d’autoroute – PGA – et, 1er mai de la même année,le PGA de Nemours est créé. C’est là que sont menées – dans le même temps – les expérimentations sur l’emploi de véhicules rapides.
Entre avril et mai 1966 les gendarmes du PGA de Nemours testent une Alpine Renault et une Matra Djet.
À l’époque les limitations de vitesse étaient quasiment inexistantes. Les règles actuelles sont apparues dans les années 1970. L‘acte de naissance des BRI est une circulaire datée du 7 février 1967 qui définit l’organisation des unités d’autoroute.
Cette organisation reprend celle des sociétés concessionnaires. Les pelotons d’autoroute correspondent au district autoroutier, une soixantaine de kilomètres. Les Escadrons d’autoroute regroupent plusieurs pelotons. Ils correspondent aux directions régionales qui regroupent plusieurs districts
Les BRI, à l’effectif d’un gradé et de cinq gendarmes, sont placées sous l’autorité du commandant d’Escadron.
Leur principale mission est de renforcer et de compléter la surveillance des PA sur le secteur de l’escadron.
Elles sont chargées de la mise en œuvre des véhicules rapides. L’accent est mis sur l’action préventive des véhicules rapides par une présence visible au sein des courants de circulations.
En juillet 1967 les groupements d’autoroute sont créés qui regroupent plusieurs escadrons et sont implantés au niveau des directions d’exploitations.
À la fin des années 1960 il existe cinq BRI : Ablis, Île-de-France, Auxerre, Bourgogne, Le Luc, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Roye, Picardie et Valence, Rhône-Alpes. La chaîne de commandement spécifique à la gendarmerie d’autoroute va se développer en même temps que le réseau. Calquée sur celui-ci, elle ne suit pas les divisions administratives traditionnelles, comme les limites des départements. Elle va perdurer jusqu’en 1999. Il est alors décidé que toutes les unités de gendarmerie spécialisées dans la police sur la route,sur l’autoroute et hors de l’autoroute, d’un même groupement seront réunies sous l’autorité d’un seul officier : le commandant de l’Escadron Départemental de Sécurité Routière – EDSR. En janvier 2015, les BRI sont dissoutes et ses unités rattachées à des pelotons d’autoroute ou des pelotons motorisés
Les BRI font désormais partie des Pelotons Motorisés ou des Pelotons d’Autoroute
et sont maintenant nommées ERI pour Équipe Rapide d’Intervention
un petit dépassement de la vitesse autorisée, ce sera une amende et un retrait d’un point sur le permis
La sinistralité et la gravité sont en hausse aux niveaux national et local
mais ces chiffres ne reflètent pas le nombre de victimes touchées par ces drames, familles, amis, collègues …
Le Lieutenant-colonel Olivier Cognet quitte la région briochine
pour rejoindre l’école de gendarmerie de Montluçon en qualité de chef d’état-major
Un « client » assez nerveux est accompagné vers le point de contrôle
l’atmosphère très tendue implique la présence de nombreux militaires
Le résultat de l’opération est de 19 excès de vitesse, 2 états d’imprégnation alcoolique
et 2 conduites sous l’influence des stupéfiants
L’étude sur 5 ans montre que le créneau le plus accidentogène est dans l’après-midi entre 12h et 18h, le plus souvent sur des trajets connus :
travail, domicile, loisirs, sur routes départementales, 70 % des accidents mortels sur RD.
La journée qui concentre le plus d’accidents sur 5 ans est le vendredi
Sources :
Frédéric Maignan chargé de communication à la Préfecture des Côtes d’Armor
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