Saint-Malo : Départ de la Tall Ships’ Races – 1ère Partie

Saint-Malo : Départ de la Tall Ships’ Races

Les Plus beaux Voiliers du Monde au pied de la Cité Corsaire

Première Partie

Au petit matin, à bord du Cotre Corsaire le Renard, unité d’Étoile Marine Croisières, société basée à Saint-Malo, dont le fondateur, Bob Escoffier fait naviguer depuis 1987 les bateaux de course croisière ou de tradition.

derniers préparatifs, Saint-Malo reçoit un hôte de marque le Juan Sebastián de Elcano, Bâtiment Ecole de la Marine Espagnole qu’il convient d’aller saluer à la sortie des écluses, les artificiers préparent les canons.

Le Santa Maria Manuela 4 Mats Portugais lancé en 1937 – Etoile du Roy, frégate corsaire malouine 3 mâts de 47 mètres , ex-Grand Turk, réplique du XVIIIe siècle, acquise en 2010 par Etoile Marine Croisières.

Europa Néerlandais – Alexander Von Humbolt II Allemagne

un timide rayon de soleil, il convient d’en profiter rapidement

Arrivée du navire-école Juan Sebastian de Elcano goélette brigantine de l’ Armada espagnole.

Le CF.Conforto Sesto Juan Ramón, Attaché Naval près l’Ambassade d’Espagne à Paris

Le Juan Sebastián de Elcano est un quatre-mâts goélette à hunier en acier et le voilier école de la Marine Espagnole. C’est actuellement le troisième plus grand voilier du monde après le Sedov et le Krusenstern.

Le nom de ce bâtiment est un hommage envers le basque Juan Sebastián Elcano (Elkano ou del Cano) explorateur et marin espagnol, né en 1486 à Getaria au Guipuscoa et mort dans l’océan Pacifique le 4 août 1526. Il a ramené à Séville les derniers survivants de l’expédition commandée à l’origine par Fernand de Magellan en accomplissant de fait le premier tour du globe de 1519 à 1522 à bord de la Victoria.

Le Cotre corsaire le Renard salue, à son tour,le Juan Sebastián de Elcano

par une salve de 11 coups de canons.

L’Elcano, comme il est appelé par son équipage, a accompli dix voyages autour du monde, sans franchir le cap Horn, mais à travers le canal de Panamá. Ses quatre mâts portent des noms spéciaux et ne sont pas nommés de façon conventionnelle, mais d’après les navires école précédents, à trois-mâts : Blanca, Almansa, Asturias et Náutilus.

Une « protection » afin que le remorqueur n’abime pas la coque du Navire

René Couanau, Maire de Saint-Malo, est accueilli par Bruno Lassus Commandant du Port

René Couanau sous la la figure de proue qui représente la déesse Minerva, nom prédestiné pour le navire, mais un arrêté Royal du 17 avril 1925 décida qu’il serait baptisé Juan Sebastian de Elcano.

René Couanau, est accueilli à bord par

le Capitaine de Vaisseau Alfonso Carlos Gomez Fernandez de Cordoba, commandant le navire-école Juan Sebastian de Elcano et le CF.Conforto Sesto Juan Ramón, Attaché Naval.

Le Navire-École effectue sa 83ème Croisière d’instruction.

Dans le somptueux « carré » du Commandant,

sur les boiseries l’on pourra remarquer les portraits du Roi et de la Reine d’Espagne.

Martin, petit-fils de René Couanau, et son camarade Hadrien,

sont fascinés par ce décors prestigieux

L’immense vitrail reproduit les armoiries du basque Juan Sebastián Elcano surmontées par cette devise : « Primus circumdedisti me » – « c’est toi qui le premier m’as contourné ».

traditionnel échange de souvenirs

4 mâts-goélette , lancé et construit à Cadiz en 1927, le navire-école Juan Sebastian de Elcano a déjà réalisé 10 tours du monde, visité au moins 70 pays et quelques 200 ports différents.

Construit en acier, il entre dans la catégorie des goélettes à hunier en raison de ses voiles rectangulaires du mât avant.

Déplacement : 3.714 tonnes – Longueur : 113 mètres – Largeur : 13,1 mètres

Hauteur Totale : 50 mètres – Tirant d’eau : 7,4 mètres – Autonomie : 10.000 milles

Le navire-école Juan Sebastian de Elcano a remporté plusieurs fois le Boston Teapot Trophy, en 1979, 1997 et 19992, sa meilleure performance étant de 1 126 milles en 124 heures.

René Couanau, Maire de Saint-Malo, quitte le bord

La mission principale du Navire Ecole est la formation en mer des Officiers-élèves de l’École Navale Militaire et futurs officiers de l’Armada espagnole. « les Guardias Marinas »